Intoxications

Le seul traitement possible en cas d’intoxication est l’hospitalisation immédiate, et la prise en charge des symptômes.

En cas de malaise, il faut appeler le 15 pour demander une ambulance. La personne doit être conduite à l’hôpital, où elle sera prise en charge par les médecins.

Appeler les secours

– Contacter le centre anti-poison en surveillant les fonctions vitales (la liste en cliquant ici )|

Identifier

– Le toxique, la quantité ingérée et la durée d’intoxication

Conserver

– Un échantillon du toxique si possible

A ne pas faire

– Ne donner ni à boire ni à manger

– Ne faites pas vomir sans avis médical

– Ne pas administrer de pansements gastriques sans avis médical

En cas d’intoxication respiratoire

– Ouvrir les fenêtres

 

« L’intoxication alimentaire est un problème de santé publique majeur, elle touche tout le monde. Elle peut survenir à tout moment, à n’importe quel âge », avertit le docteur Jean-François Couraud, chef du service d’alcoologie et d’addictologie du centre hospitalier universitaire de Grenoble (Isère).

Mais si l’état du patient se dégrade, il est possible de prendre des mesures pour limiter les dégâts. « Si le malade vomit beaucoup, qu’il a de la diarrhée et qu’il a de la fièvre, il faut lui donner des médicaments pour faire baisser la fièvre et réduire la diarrhée, en particulier si cela dure plus d’un jour », indique le professeur Décaillet.

En outre, il faut « essayer de faire boire au malade par petites gorgées ou à l’aide d’une seringue. On peut également lui donner une solution salée pour éviter que ses défenses immunitaires ne soient affaiblies par la perte de sodium », conseille le professeur Décaillet. Enfin, il est important de surveiller son état pendant trois jours au moins.

Les intoxications alimentaires sont-elles fréquentes ?

Aujourd’hui, les intoxications alimentaires sont très fréquentes en France. Un adulte sur quatre en est victime chaque année, selon les chiffres du ministère de la Santé. « Il y a plusieurs milliers d’intoxications chaque année qui provoquent des hospitalisations », explique le professeur Décaillet.

Les cas les plus graves surviennent chez les personnes âgées ou fragiles, qui ont une plus grande sensibilité aux toxines présentes dans certains aliments. Mais les nourrissons et les jeunes enfants sont également touchés par ce type d’intoxications : « On voit beaucoup d’intoxications chez les enfants âgés de moins de 2 ans car ils mangent encore des aliments à risque comme les produits laitiers fermentés ou le yaourt », indique le professeur Décaillet.